Le blog de Vallée Borgne en Cévennes

Chez Bourgade à St andré de Valborgne se procurer une tranche de son veau.

Prévoir avec deux oignons doux des Cévennes, du miel de Roland Valéry, du muscat.

Ensuite des raisins secs, un grand zeste de citron, un clou de girofle.

Préparez les oignons.

Les faire revenir en y ajoutant les raisins et le zeste de citrons coupé fin.

Faire dorer doucement en y ajoutant du muscat, le clou de girofle, une demi-cuillère à café de miel pas plus car il est très gouteux.

Faire cuire comme une confiture et réservez dans un poêlon en terre.

Mettre la viande dans les sucs du confit.

Coupez en deux et attendre qu’elle soit dorée à point.

Une belle assiette avec le confit d’oignons et quelques frites.

Bon appétit, on pense à vous.

Après Collines au crépuscule (Cheminements, 2005), Au défaut de l’épaule (2008), Béatrice Bourrier signe une fois de plus un livre fort et profondément émouvant, aux Editions Lucien Souny.

Le berger et son étoile

« …Basile est un homme simple, au tempérament tranquille, heureux entre ses brebis et ses étoiles qu’il contemple les nuits de transhumance. Passionné par les mérinos, il perpétue la tradition des bergers. Le destin va se rappeler à lui sous la forme d’une femme, une Italienne aussi belle que pauvre, qui se présente à la porte de son mas un jour d’hiver, avec deux mouflets accrochés à ses jupes. Elle n’a ni toit, ni pain. Il les recueille. Il connaîtra les tourments de la passion pour Angelina sans jamais pouvoir lui avouer. Parallèlement, à vivre auprès d’eux, il s’attachera aux garçons, à Lucas en particulier, le plus jeune, d’un amour paternel très puissant. Un bonheur fou dans le cœur du vieux berger un peu bourru. Hélas, sa déesse grecque a un mari, qui s’échappe des prisons italiennes. Il retrouve femme et enfants et les enlève à Basile. Cependant, Lucas continue régulièrement à fréquenter le berger qui constate que ce gamin grandit mais ne perd rien à sa douceur. Insolite douceur qui, un jour, dans ce clan de barbares - un père violent et un frère aîné viril - le brûlera…

Un roman captivant et troublant qui mêle une histoire d’amour hors du commun, une intrigue familiale déchirante et la fresque superbe d’un métier de tradition… »

Pour se procurer cet ouvrage :

Dans toutes les librairies, grandes surfaces et internet, à partir du 10 Avril.

Pour ceux qui le souhaitent je me ferais un plaisir de faire une dédicace personnalisée, il faut alors me préciser pour qui.

 Commande par un chèque de 15€ Franco de port à :

Beatrice Bourrier,

20 Ter Avenue Pasteur,34690 Fabregues.

On peut aussi m'envoyer une demande par mail: beabourrier@orange.fr

Deux heures au Gros Cerveau, pour découvrir un sentier oublié et une piste bleue  agréable

Avec mon épouse une cévenole qui, de par ses origines, marche d’un bon pas, nous pratiquons souvent cette piste DFCI qui part du Lançon et va nous mener sur la crête du Gros Cerveau.

Mais afin de varier le plaisir, j’en ai recherché la possibilité d’en faire une boucle. Voir l’image ci-dessous :

La piste bleue va quitter celle des Pompiers par une longue descente pas facile en partant du réservoir du grand rond point

Aussi me servant de Google Earth j’ai découvert que l’on pouvait y accéder autrement par un sentier de chasseur très praticable.

Nos laissons la voiture au parking devant le départ de la piste Adjudant Chef Jean Paul SIRI.

Tout de suite on découvre un ancien four à chaux remis en état.

Sans attendre nous quittons la piste pour un sentier sur la gauche.

Qui va nous mener à un point d’eau entretenu par la société de chasse, ce qui permet certaines fois d’y voir quelque gibier. Merci les chasseurs.

Et aussi pour votre sentier un peu broussailleux dont ma cévenole se sort très bien.

Certains endroits sont plus faciles.

Et permettent un point de vue sur Six Fours et le Cap Sicié.

Je suis moi aussi perdu dans le feuillage, mais marchons.

Nous avons rejoint la bleue.

En avançant un second arrêt pour photographier au téléobjectif la vigne de notre ami Wolf Erpelding.

La piste continue avec une grosse roche obligeant à franchir le passage sur la tranche à droite.

Maintenant c'est du sérieux avec un arrêt pour le pique nique avec le chien.

Et c’est le port de Bandol qui apparait au travers de la fumée d’un écobuage.

La montée continue relativement facile pour arriver sur la route en crête.

Nous rencontrons des chasseurs pratiquant une battue au sanglier. Nous discutons dix minutes, car ex-Nemrod moi-même, on se retrouve des amis communs. Notre passage ne les gêne pas, ils prennent le temps de nous expliquer où se trouvent les postes.

Vers le nord, surprise il y a de la neige sur la Ste Baume.

On ramasse un peu de farigoulette.

Au milieu du romarin.

Et de quelques pieds de coustelinne.

Il n’y a plus qu’a descendre derrière le chien pressé d’arriver à la maison.

À la hauteur du Rond point une dernière image sur le Rouveau et les Embiez…

Sur les bords de ma piste, l’ancien chemin de Saumane aux Plantiers.

Selon la légende, Jules César serait passé au col du Pas où l’on retrouverait les traces de son char. Alors pourquoi les gaulois qui peuplaient les Cévennes ne lui auraient-ils pas fait découvrir leur savon issu de la Saponaire.

La dite Saponaire, c’est une très jolie fleur, une plante annuelle de la famille des Caryophyllacées. Très méditerranéenne, elle fréquente les cultures, friches et bords de route et surtout de piste. Elle pousse en Cévennes car j’en trouve chaque année sur le bord de mon chemin.

L’essentiel, c’est que la saponaire, c’est l’ancêtre du savon

Ce mot « Saponaire » viendrait du mot gaulois « Sapo » donnant aujourd’hui le mot « Savon » désignant ce qui nettoie, car les fleurs de cette plante contiennent de la saponine qui provoque une mousse en partie détergente au contact de l’eau.

Selon Pline l’Ancien, les belles gauloises avaient coutume de traiter leur chevelure pour la faire rougir, utilisant le Sapo qui mène tout droit, par l’oralité, au savon dès le Moyen-âge.

Tout ce qui mousse et nettoie comme le savon proviendrait donc de la Saponaire. Ce qui va devenir une codification au XVI è siècle donnant à cette appellation ses vertus  purificatrices en plus de celles considérées comme simplement nettoyantes.

Encore citées de nos jours ci-dessous.

Encore Pline qui lui affirme que la saponaire aurait été utilisées à des fins thérapeutiques et militaires.

Car mélangée avec de l’huile elle avait un pouvoir cicatrisant permettant de guérir rapidement des blessures d’armes blanches occasionnées lors des combats des légionnaires romains.

Pour mon compte je la trouve bien jolie quand le matin, je reviens de la source avec mon chien, où nous avons été cherché de l’eau pour le thé.