Le blog de Vallée Borgne en Cévennes

Une page de balades en Cévennes, car comme vous avez pu le constater, j’alterne autant que faire se peut, une page découverte et une page produit du terroir.

Donc cette fois-ci nous allons passer au dela de la crête séparant les vallées.

Avant de nous séparer de notre Méhari dont nous avions un moindre usage, nous nous sommes décidés pour aller faire une virée en Vallée française.

C’est un site que nous aimons bien et où nous allons le dimanche pour faire quelques achats de produits locaux sur le marché qui se tient sur le vieux pont métallique.

Nous montons vers St Roman de Tousque.

Quittant ainsi la Vallée Borgne nous allons redescende vers la vallée française dont le nom viendrait d’une bataille dite de la Boissonade où des Francs auraient mis une pâtée aux wisigoths.

Prenant le chemin des écoliers dans cette belle vallée nous admirons quelques ponts de chèvres anciens.

Et nous finissons par arriver à Ste Croix croyant retrouver le pont mythique car ayant servi à la fin du tournage du film ‘La Banquise » tiré de l’ouvrage éponyme de Jean Pierre Chabrol, avec en vedette la belle Clémentine Célarié.

Cela se déroule pendant la dernière guerre où elle joue le rôle de Clémence Vankhix, dite « la Banquise », dans un village cévenol où tenant une épicerie-tabac, elle se trouve être déchirée entre son amour pour son fils et une forte attirance physique pour un officier allemand.

La fin est dramatique et se déroule justement sur le pont.

 Nous sommes un peu saisis de retrouver en son lieu et place un ouvrage moderne surprenant dans ce cadre si typiquement cévenol.

Le pont ancien, est remplacé par une armature métallique et plastique

Sans doute l’ancien menaçait-il ruine et devait-il être remplacé.

Sans doute celui-ci avec son toit plastique est-il bien plus pratique pour les étals du marché du dimanche.

Mais disons-le, nous restons là un peu surpris par cette structure moderne remplaçant l’ancien pont chargé d’histoire….

.

Nous venons de passer une semaine dans notre mazet des Plantiers, afin de participer au salon du livre annoncé sur ce blog précédemment

Il n’y avait pas foule mais sur le plan de l’amitié ce fut un vrai succès, permettant des rencontres entre auteurs et lecteurs

Mais quand nous venons en Cevennes c’est aussi pour faire le plein de bonnes choses chez l’ami Bourgade, à St André de Valborgne ci-dessous.

Après avoir rempli notre sac de saucissons et autres gâteries, nous y avons ajouté une belle cote de bœuf.

En arrivant chez nous un bon feu de bois pour réchauffer la maison dans notre Godin colonial.

On saisi la viande sur un bon lit de braises bien rouges.

Dorée à point.

Tranchée en deux belles portions, chaude mais saignante au milieu avec des frites et de la salade.

Nous passons au fromage avec les pélardons achetés le mardi au marché de St jean du Gard.

Et pour finir un flan caramélisé dont elle a le secret.

Dans l’assiette, avec un gâteau à la cuiller.

Vivement que l’on retourne en Cévennes, nous n’avons plus de saucisson…

Lors d’un séjour d’une semaine dans notre mazet à l’occasion du Salon du Livre des Plantiers, nous ne pouvions pas profiter des bons produits du terroir…

Le mauvais temps commence à s’éloigner, mais avant-hier nous étions encore dans le brouillard. Alors en cuisine, car il faut se sustenter pour résister aux éléments. Voilà donc notre dernière réussite culinaire :

C’est notre ami Didier Bourgade, boucher de son état à St andré de Valborgne dont je parle souvent qui nous donné cette idée, pour accommoder ses saucisses aux herbes.

Sur la table du Mazet, bien à l’abri des intempéries, devant un bon feu de bois, on découvre les ingrédients nécessaires entourant une belle saucisse aux herbes.

C'est-à-dire un pot de tomates concassées offert par notre amie Rose, du muscat de Samos, l’huile d’olive bio, un oignon doux, des pâtes bio elles aussi.

On fait revenir la saucisse en cocotte.

Une fois dorée, on la réserve.

Faire revenir l’oignon doux des Cévennes.

Ajoutons-y, deux branches de persil et une branche d’estragon du jardin et la saucisse par-dessus, arrosée délicatement d’un peu de Muscat.

Autour on ajoute délicatement les tomates et on laisse cuire à feu doux.

Les pâtes Bio.

Cuites al dente et rincées à l’eau froide.

Le tout dans la cocotte et à table.

Et voilà l’assiette finale, on pense à vous.

Bon appétit…

C’est un livre qui relate l’amour des animaux au travers de quelques courtes nouvelles sensibles.
Son auteure Françoise Poupart fait partie de cette pépinière d’écrivains qui se lève en Vallée Borgne, aux Plantiers, dans le hameau de Monteils, grâce à la dynamique entreprise « Complices éditions » gérée avec brio par Marielle et Gérard.

Françoise  trouve ses inspirations dans des hauts lieux comme on peut la voir au Col de l’Asclier avec son copain Diabolo.

Pour en savoir plus pangalane@gmail.com

Enfin, et si vous voulez passer un bon moment avec tous ses amis, il vous est possible de commander par chèque de 17 € à :

(Le livre coûte 14,50 € + 2,50 € de frais d'envoi.)

F. POUPART

94 chemin de la Source

30140 GENERARGUES

Dédicace personnalisée sur demande.

Cet été nous avons reçu un couple d’amis et nous les avons emmenés en promenade au Pompidou.

En montant à  St Roman de Tousque  que l’on aperçoit sur la crête.

Avec un regard sur les Cévennes, vers le nord.

Nous prenons la corniche des Cévennes anciennes voie des Gabales.

Avec un arrêt dans le sous bois pour en gouter la fraicheur matinale.

Nous découvrons Le Pompidou.

Et nous suivons le panneau indicateur.

Sur une voie étroite au milieu des collines alentours.

Nous découvrons l’Église St Flour du Pompidou qui fait partie du circuit des sept Églises romanes en vallée borgne et vallée française.

Le début de sa construction daterait de  984..

Désaffectée en 1746 servant d’abri.

Rénovée en1956, elle est inscrite comme Monument historique.

C’est un lieu d’animations culturelles organisées par les Amis de l’église de Saint-Flour.

C’est ouvert à condition de respecter le lieu.

Et en dessous se trouve un ancien cimetière dont on aperçoit encore quelques stèles dépassant des fleurs et herbes folles.

« Requiescat in pace »