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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 09:31

L’hiver se dessine, mais n’est pas encore là., la migration est en cours, avec son plus distingué représentant.

« Le Rouge gorge ou le Rigaou comme on le nomme en Provence »agr 1

Ce joli et délicat petit oiseau, c’est une espèce de passereau placé depuis longtemps dans la famille des Turdidae et actuellement mis à jour dans celle des Muscicapidae.

Rien ne distingue le mâle de la femelle. Ils ont tous les deux une couronne, des ailes, le dessus et la queue d’une couleur brun foncé. Aussi une bande grise sur les côtés de la gorge, un ventre blanc et surtout la célèbre gorge rouge qui leur a donné ce nom.

La taille moyenne est d’environ 15 cm et son poids de 20 grs. Il peut vivre jusqu’à 18 ans si aucun prédateur, et ils sont nombreux, ne vient mettre fin à sa vie joyeuse.

Car il est peu farouche et familier surtout lors des travaux de jardinage où, curieux, il s’approche volontiers. Ce d’autant plus qu’il ne manquera pas de se régaler des vers que vous sortirez de terre. Le froid de l’hiver le rend audacieux, car son métabolisme risque d’en souffrir s’il n’est pas nourri suffisamment.

Mon épouse folle amoureuse de ces petites bêtes les nourrit lui et ses congénères mésanges et autres en nous ruinant en boules de graisseagr 2 achetées à la coopérative agricole voisine.

Surtout, quand nous sommes présents dans notre mazet pendant la rude saison.

Ce qui  fut le cas, un matin de Mars où la neige nous a surpris au réveil…agr 3

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17 novembre 2012 6 17 /11 /novembre /2012 08:55

Sac au dos un peu lourd avec des bonnes choses.

Après une grimpette, arrivée sur le au-dessus du Mazet. Sur la crête en face, il y a St Roman de Tousque.apnic 1

On sort les provisions du sac, charcuterie Bourgade bien sûr et quelques Pilchards souvenir de la Marine, ceux du Pompon rouge.apnic 2

Le saucisson à l’ail, les couverts et couteaux suisses.apnic 2bis

Nous sommes bien installés avec le Payo.apnic 3

Pour mon compte, je me suis mis au frais, sous les châtaigniers.apnic 4

Payo a étanché sa soif dans sa gamelle.apnic 5

Maintenant, il réclame sa tartine.apnic 6

Photo de St Roman de Tousque, en face au téléobjecti sur 200.apnic 7

Ensuite sur Bourgnolle au 360.apnic 8

Retour fatigué et le lendemain repos avec les amis autour d’un tajine cévenol.apnic 9

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 16:56

La Coustelinne une salade bien provençale

Les nordistes, ceux qui habitent au dessus du méridien de Valence, l’appellent aussi salade féroce ! Pour quelles raisons, sans doute parce que plus craquante et goûteuse que la laitue andalouse des marchés parisiens.

La coustelinne, cela ressemble un peu à un petit pissenlit, de 5 à 10 cm, mais de couleur plutôt bleu-vert, d’une petite taille avec des feuilles souvent étalées.

Elle pousse aussi bien en pleine terre que dans la rocaille.acou 1

Ses fleurs, sur de longues tiges, sont bien jaunes. Elles apparaissent naturellement au printemps, mais sont souvent présentes toute l’année après une bonne pluie. C’est là qu’elle est la meilleure, craquante et douce avec une légère amertume. Par temps sec, elle se révèle plus dure.

C’est une salade d’accompagnement pour beaucoup de viandes.

Nous la préférons surtout pour accompagner des grives grillées sur canapés ou des oucelleouns.acou 2

Comme je n’en trouvais pas en Cévennes j’en ai cueilli deux pieds que j’ai de replanter avec succès devant le mazet.

Elle est actuellement en fleurs et j’espère qu’elle va se ressemer alentour.

J’avais déjà fait ce type de transplantation en allant en cueillir dans la forêt de Janas, pour notre jardin varois.acou 3

Elle s’était mise à proliférer, attirant les foudres de ma charmante qui s’est décidée à l’éradiquer.

Heureusement, il en restait un peu dans un coin que je surveillais jalousement. C’est là que j’ai pris  mes plants.

Attendons maintenant, car en accompagnement des saucisses ou des andouillettes à Bourgade, ça devrait être très bien !

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 11:07

Aux Plantiers, en 52 av JC…Jules César

Devant la beauté des Cévennes chargées d’histoire, il est permis de rêver.

Car ainsi que je l’ai écrit un jour dans l’Almanach de la Vallée Borgne, on n’ignore tout sur la traversée des Cévennes par César dont il fait état dans sa « Guerre des gaules. »

Revenons sur les pages de l’almanach, cette parution sérieuse ou j’ai sévi, laissant aller mon imagination débordante se peut-être un brin historique. Quand je commence :

« Maudits gaulois…six années de guerre…passe encore de prendre la pelle à l’étape pour établir le camp, mais là à longueur de journées, tracer la route dans six pieds de neige, les premiers rangs à la pelle, les suivants avec le casque… »aces 1

Rappelons-nous ce qui nous était enseigné.

César est en pleine conquête de la Gaule quand soudain un jeune chef arverne soulève les tribus et les incitent à se regrouper pour vaincre l’envahisseur romain. Ce Vercingétorix, c’est un mauvais fer, un hargneux qui va le démontrer au grand Jules. Ce dernier, pas tendre est loin des conventions de Genève, lui il est pour le massacre, l’élimination totale de l’ennemi. Sans pitié pour ses victimes, aujourd’hui il finirait au tribunal international de la Haye.

Dans notre affaire en plus il n’est pas content. Il était parti passer l’hiver tranquille à Rome au milieu de ses belles esclaves et de ses masseuses perverses, quand on lui apprend qu’un auvergnat vient de lancer la révolte.

Alors, fin stratège, quand même familier lui aussi du coup tordu, il revient à fond de ballon, rameute les garnisons de Narbonne et Nîmes qui se la coulaient douce et en plein mois de mars décide d’aller surprendre l’Astérix des volcans en passant par les Cévennes.aces 2

Les chefs des casernes du bord de mer ne lui ont pas dit que là haut ce ne serait pas de la tarte. Pas content eux aussi, ils ne lui ont pas dit que pour eux les Cévennes, c’est loin, mal fréquentés par un peuple déjà et sans doute depuis toujours rebelle ( on en reparlera…) et des collines sans route ni sentiers accessibles à la troupe. Les drailles, pas questions de les indiquer aux étrangers, il n’y a pas de cartes, ni de pistes de GR. Par contre, il y là-haut l’Aigoual, lui qui vous distribue du froid comme c’est pas possible.

Et pour finir en Mars, il y a de la neige. Comme il y a deux ans le 8 mars où j’ai fait pelleter ma cévenole pas plus inquiète pour cela bon sang ne saurait mentir. En plus c’était la journée vivifiante de la femme !

Revenons à César, pourquoi ne serait-il pas passé dans nos vallées, empruntant l’ancienne route des Gabales actuellement Corniche des Cévennes.

Et aussi la vieille draille de l’Asclier où paraît-il il y a la trace des chars romains dont celui de Jules ?aces 3

Où près d’Aire de côte où la voie de transhumance domine le vallon de Valleraugue...

Allons, je me réveille, mais avouez que le dessin de mon ami Dominique Sérafini, le dessinateur du Cdt Cousteau, ça a de l’allure non ?

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 10:37

Quand nous arrivons au Printemps un bon feu de bois est encore nécessaire dans notre poêle Godin colonial.af 0

Alors pour ma fête des pères, je lui avais demandé un outil de colline trouvé chez Bordarier à St jean du Gard.af 2

Une merveille pour la prise en main.af 1

Et pour le sciage des rejets dans nos châtaigniers.af 3

Tout le monde travaille, c’est ça la parité !af 4

Y compris l’homme qui doit donner l’exemple !af 5

À l’époque, sous le regard de notre brave Niago.af 6

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 08:20

 « la Blanquette avec le veau à Bourgade ».

Pour une bonne blanquette, il faut de la viande de qualité , donc celle de l’ami Didier Bourgade que nous avons acheté avant de quitter notre mazet.abp 1

Les produits nécessaires dont des châtaignes blanchettes de Louise Sabaté du marché de St jean du Gard.

                        La viande est dorée en ajoutant un peu de farine.abp 2

                                          De l’oignon doux des Cévennes.abp 3

                           Des champignons de paris mais aussi deux belles girollesabp 4 trouvées devant la porte, certainement venues avec le châtaignier sec que nous rapportons pour la cheminée.

                                  Une cuisson frémissante d’une heure et demi.abp 5

                                                           On surveille la marmite.abp 6

On a fait cuire à part le riz blanc et les châtaignes.

                                         Que voilà une belle assiette.abp 7

Bon appétit, on pense bien à vous.

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 10:36

Écrire, être édité et publié aux Plantiers, c’est possible grâce à Complices Editions.

C’est même facile et recommandé.aed 2

Pour les auteurs régionaux et autres, Gérard et Marielle ont donc créé Complices éditions qui est une maison d'édition mutualiste.aed 1

Les risques sont partagés et les bénéfices également et de façon très rapide pour l'auteur.

Car il perçoit, dès parution, un nombre de livres dont le montant de la vente est légèrement supérieur à son investissement.

Il achète ensuite ses livres avec une remise de 40% et il perçoit ses droits d'auteur (10%) dès le premier livre vendu (hormis ceux qu'il achète avec sa remise).
Privilégiant la qualité, un comité de lecture se réunit pour apprécier les manuscrits, puis une relecture et/ou une correction plus ou moins sévère est imposée.

Des conseils de réécriture peuvent être proposés également.

On favorise l'édition d'auteurs cévenols afin d'établir plus facilement une bonne relation éditeur-auteur.aed 3

Qu'importe le sujet du livre, tous les manuscrits sont favorablement accueillis par Marielle qui nous dit :

"Les livres, je suis tombée dedans quand j'étais petite fille ..."

Née à Nîmes en 1966, Marielle Boisson n'a cessé de grimper vers les montagnes cévenoles pour s'y installer définitivement il y a quelques années. Son parcours professionnel et sa passion des mots l'amènent maintenant vers l'écriture pour les autres. Ainsi donc, entre deux romans, elle se consacre au métier d'écrivain public avec une spécialité pour les biographies

Contact

Complices éditions

Hameau de Monteils

30122 - Les Plantiers, France

Téléphone :

Tél. : 06 69 47 19 24

Mail. : complices.editions@gmail.com

Si vous avez un commentaire à faire ou une question à poser, n'hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de répondre à toutes vos questions.

Site principal: www.complices-editions.frcomp 1

 

 

 

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 08:34

Aux Plantiers en partant du mazet c’est la ballade classique.

Il suffit de prendre la piste qui passe devant le mazet et de monter, au bout, jusqu’au sommet de 658 M  où se trouve l’antenne télé.

D’où pour nous, « la ballade à l’antenne ».

À pied il y 8 Kms aller et retour partant de 398 M d’altitude au mazet pour arriver à  658 M au sommet, soit un dénivelé de 260 M.

Ce qui n’est pas excessif et vous permet une promenade agréable, même l’été, une grande partie se trouvant à l’ombre des châtaigniers.

Mais aujourd’hui nous montons en méhari afin de ramasser un peu de bois mort sur les propriétés de nos amis qui nous on autorisé ce prélèvement.

On peut voir notre parcours en rouge sur la carte ci-dessous.aig 1

On prend la piste et on monte...aig 2

On arrive après s’être fait bien gangasser et on gare la méhari.aig 3

Au bout l’antenne télé et téléphone.aig 4

Vers le nord ouest le plus haut des sommets c’est le Mt Aigoual, le « Prince des Cévennes » dit-on.aig 5

Vers l’est quand le temps est clair on peut voir le Mt Ventoux, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui.aig 6

Ma cévenole est inspirée et vous offre ci-dessous, la méhari en collinesaig 7

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 08:48

Comme dans chaque potager nous avons autour de notre mazet quelques herbes aromatiques.

Certaines vont accompagner nos plats, d’autres se contenteront de nous faire connaitre leurs pouvoirs odoriférants, éloignant ainsi les moustiques et autres

Tout d’abord un beau buisson de Mélisse citronnelleaho 2 que j’ai cueilli un jour où je participais à une promenade sur les les dites herbes, organisée par le PNC.

On  l’utilise parait-il en tisane digestive.

Elle aurait servie aussi à produire l’eau de mélisse ou eau des Carmes.

Je me contente le matin quand je me lève d’en arracher quelques feuilles, que je frotte dans mes mains et que je respire ensuite.

À l’aube fine, alors que Payo galope et que je regarde le soleil se lever au dessus de Bourgnole, c’est un plaisir peu partagé.

Ensuite on voit ici notre buisson de menthe verte en fleur.ahp 1

Toujours ces bonnes odeurs et quelques feuilles broyées pour accompagner nos concombres à la crème en salade

Dans un recoin un peu sauvage, deux pieds d’estragon.ahp 3 Quel régal pour se faire un poulet de Cristelle, à la crème et à l’estragon. Excellent aussi dans nos salades.

Le persil géant d’Italie lui aussi un peu sauvage.ahp 4 C’est là qu’il est le plus beau, la liberté sans doute de pousser où et comme il veut.

Dans le pré en dessous quelques pieds de serpolet, le thym des Cévennes.ahp 5

C’est sans doute lui qui attire le lièvre du coin,ahp 6 impossible à photographier lors de ses rares passages, alors ma cévenole l’a croqué.

Pendant la saison de la chasse on ne le voit plus alors comme on dit en Provence :

Se fai pas lou civié avans d'avé la lèbre

(On ne fait pas le civet avant d’avoir le lièvre)

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 09:10
                                               Sa Corse et mes cévennes…
Mes Origines Cévenoles
« Salut Montagnes biens aimées,
Pays sacré de mes aïeux… »acor 1
Je suis née le 5 Avril 1945 aux Salles du Gardon, fille de Henri, Emmanuel, DOUSSON, né à Nîmes et Alice, Adèle, Augustine JUSTAMON, bien gardoise, car née à Alès.
La famille de mon père était ardéchoise et celle de ma mère de Vallon pont d’Arc.
Si, l’auteur de mes jours, était à l’époque de ma naissance mineur de fond à la Grand’ Combe, comme tout bon gardois d’Alès, ma mère était institutrice aux Salles du Gardon.
Et nous logions donc à l’école où elle distribuait le savoir nécessaire à l’obtention du CEP, le redoutable Certificat d’Etudes primaires.
Elle avait eu un parcours professionnel physiquement quelquefois rigoureux.
Le premier poste qui lui fut octroyé à Malon et Elze, n’était pas et de loin le plus facile
Je m’y suis rendu il y a quatre ans et si j’ai découvert un site magnifique, je me suis aperçu que la vie dans ces années trente du siècle dernier ne devait pas être toujours agréable. Elle m’en a d’ailleurs raconté quelques moments.
Elle faisait la classe dans une salle unique pour sept élèves mais de différents âges et elle se devait de les éduquer du cours préparatoire au Certificat cité plus haut. Programme pour le moins ardu, mais que sa volonté lui permettait de mener à bien.
Il faut savoir que lors des congés qui lui étaient accordés, ceux de l’hiver occasionnaient des problèmes dus à l’éloignement de votre poste.
Pour qui connaît ce hameau de Elze qui fait partie de la commune de  Malon,            il faut se rappeler que de son lieu d’habitation à la route il y a  environ quatre à six kilomètres qui par temps de neige se révélait un obstacle infranchissable pour une jeune femme.
Deux de ses voisins, gaillards solides marchaient devant elle et « lui faisait la trace ! »  Arrivée au col, elle attendait le car qui allait la mener à Villefort où là elle prenait le train.
Il n’y avait pas de commerçants et sa nourriture lui était distribuée par ses voisins, gens au grand cœur, qui appréciaient beaucoup « la demoiselle de l’Ecole ». Il en était de même pour le bois de chauffage de la salle de classe et de son logement.
Aussi, avec  une totale abnégation qui l’aidait à vaincre les douleurs occasionnées par un climat hivernal rigoureux, elle ne s’en plaignait jamais.
Il advint que ces efforts moraux furent sans effts sur les résutats physiques engendrés. Très rhumatisante, la faculté lui avait donc conseillé un climat plus sain en bord de mer. Elle fut tout d’abord mutée au Grau du Roi
Là, mon père quittant la vie obscure de la mine devint marin à la pêche.
Cette découverte du monde marin ne l’a pas quitté et par la suite il devint un pêcheur à la ligne acharné.
Par la suite elle nous emmena tous à Sanary, dans le Var où elle fut mutée, en 1947.
C’est dans cette commune varoise que je fis la connaissance de mon « Homme grenouille »  qui devint mon époux il y a 40 ans.
Lui allait me faire connaître la Corse et moi par la suite je lui ai fait découvrir mes Cévennes.
Il en est conquis à tel point qu’il serait prêt à y rester même en hiver, après nos six mois d’été chaque année.
Alors j’ai écrit « De la corse aux Cévennes » afin de vous faire vivre notre parcours émaillé d’aventures et d’anecdotes qui vous feront passer un bon moment.acor 2
 
 
 
                     
 
 
 
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