La Coustelinne une salade bien provençale
Les nordistes, ceux qui habitent au dessus du méridien de Valence, l’appellent aussi salade féroce ! Pour quelles raisons, sans doute parce que plus craquante et goûteuse que la laitue andalouse des marchés parisiens.
La coustelinne, cela ressemble un peu à un petit pissenlit, de 5 à 10 cm, mais de couleur plutôt bleu-vert, d’une petite taille avec des feuilles souvent étalées.
Elle pousse aussi bien en pleine terre que dans la rocaille.
Ses fleurs, sur de longues tiges, sont bien jaunes. Elles apparaissent naturellement au printemps, mais sont souvent présentes toute l’année après une bonne pluie. C’est là qu’elle est la meilleure, craquante et douce avec une légère amertume. Par temps sec, elle se révèle plus dure.
C’est une salade d’accompagnement pour beaucoup de viandes.
Nous la préférons surtout pour accompagner des grives grillées sur canapés ou des oucelleouns.
Comme je n’en trouvais pas en Cévennes j’en ai cueilli deux pieds que j’ai de replanter avec succès devant le mazet.
Elle est actuellement en fleurs et j’espère qu’elle va se ressemer alentour.
J’avais déjà fait ce type de transplantation en allant en cueillir dans la forêt de Janas, pour notre jardin varois.
Elle s’était mise à proliférer, attirant les foudres de ma charmante qui s’est décidée à l’éradiquer.
Heureusement, il en restait un peu dans un coin que je surveillais jalousement. C’est là que j’ai pris mes plants.
Attendons maintenant, car en accompagnement des saucisses ou des andouillettes à Bourgade, ça devrait être très bien !