Il s'agit dun Godin Colonial, un appareil très efficace dont je suis un fervent adepte.
J’ai découvert ce dispositif de chauffage lors de la construction de ma modeste demeure, dans le Var. Une fois le gros œuvre terminé, il me fallait me chauffer pour y travailler l’hiver. Un, plombier de Sanary me proposa donc ce Godin dont il voulait se débarrasser le trouvant trop important.
Il offre une formule où l’on peut aussi bien avoir une cheminée quand il est ouvert et un poêle. Ce qui me convenait parfaitement.
Je n’allais pas tarder à déchanter. Si effectivement cela chauffait, ça bouffait du bois, les bûches mises sur le grill se délitaient pendant la combustion et les braises produites, passant à travers la grille, se transformaient en cendres dans le tiroir situé dessous. Que faire ? Euréka comme aurait dit Archimède sortant de son bain et des bras de sa masseuse perverse.
C’est là que j’ai eu une idée de génie.
Il m’a suffi de mettre en place sur ladite grille quatre briques réfractaires de 0,05 en laissant un peu d’espace entre elles pour la ventilation.
Ainsi j’avais une véritable cheminée, avec mes bûches sur des braises
Résultat un chauffage exceptionnel pour une consommation réduite.
Quelques années après, nous venions de construire notre mazet avec une cheminée à sa juste place quand j’appris qu’il y en avait un en vente à Florac, et un petit modèle.
Il est entré parfaitement dans la cheminée que j’ai démoli en gardant le manteau et les côtés de l’âtre.
Inutile de vous dire notre plaisir, quand nous arrivons dans le froid et l’humidité. Vite un bon feu.
Aussi, tous les matins, ma première action après avoir promené Payo. Toute la journée j’alimente notre feu pour avoir, croyez-moi une chaleur conséquente. Et aussi bien agréable pour se faire griller quelques grives.
Il n’en restait pas moins que je me posais la question, pourquoi cet engin était-il qualifié de Colonial ? Et comment vient-il des USA ?
La suite dans une prochaine page de mon blog.